Pour la première fois, les établissements voisins que sont le Palais de Tokyo et le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris s’associent pour présenter une exposition commune dédiée à la nouvelle garde des artistes français.
Un panorama aussi prometteur qu’hétéroclite de l’art contemporain hexagonal.
Stéréo, symétrie, dialectique : à travers la multiplicité des techniques et des approches stylistiques, le projet vise à révéler l’énergie qui habite ces artistes, mais aussi leurs interrogations, leurs ambiguïtés ou leurs paradoxes. Le projet se propose de prendre le pouls de la sensibilité artistique émergente en France, d’en marquer les points de rencontres et de divergences et de participer à son rayonnement sur la scène artistique internationale.
La formule, bien que séduisante, est périlleuse. Toute exposition monographique ou thématique trouve son unité dans son propos : découverte d’un artiste dans un cas, réflexion historique, sociologique ou esthétique dans l’autre.
Un projet comme Dynasty, en revanche, s’expose à un écueil de taille : à vouloir montrer la multitude, on risque de sacrifier la pertinence et l’intérêt. En découvrant une succession d’œuvres sans homogénéité, on est tenté de rester en surface, en jetant des coups d’œil ici et là sans sonder chaque travail avec l’attention qu’il mériterait. Un patchwork peut-il faire office d’étendard ?