La 33ème Foire internationale d'art contemporain se réinvente en deux lieux sur un même axe, de la Cour Carrée du Louvre au Grand Palais, en passant par le jardin des Tuileries. Visite d”un chantier historique à J-1 de son ouverture au public.
Comme on l’a déjà vu pour la Biennale des Antiquaires, l’énorme surface du Grand Palais (13 000 m² se réduit à seulement 4 000 m² de stands à cause des normes de sécurité à respecter. Un format plus resserré donc qu’à la Porte de Versailles, de 20 m² à 91 m² (les galeries Lelong, Templon ou Waddington). Il a fallu garder 98 exposants sous la nef, soit 168 galeries au total sur les 450 candidats (25% de plus que l’an dernier). Avant même d’être assurés du retour de la reine des foires nationales au Grand Palais, 91% des participants à la Fiac 2005 voulaient déjà revenir, contre 98% pour la Foire de Bâle, le must international. Un bon point. Mardi matin, le premier camion entrait sous la nef, au grand émoi de ces deux jeunes militants de la cause française, convaincus de notre exception culturelle qui laisse plus de liberté, de surprise, donc de découverte au-delà des lois du strict marché.
Assez pros pour avoir motivé les fidèles (Waddington, Karsten Greve, Chantal Crousel), suscité le retour des anciens (Jan Krugier, Marian Goodman ou Gmurzynska qui triomphe à Beaubourg avec Yves Klein) comme des nouveaux qui brillent (Sadie Coles et Massimo de Carlo, vedettes à Frieze 2006). Après l’arrivée remarquée à la Fiac 2005, d”Annely Juda (Londres), de Eva Presenhuber (Zurich) ou de Hauser & Wirth (Londres, Zurich). Assez modestes pour laisser advenir tous les évènements parallèles. Heureux en somme de toute cette effervescence de Paris.
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